Dans notre brûlerie niortaise (c’est le nom que l’on donnait auparavant aux torréfactions), nous faisons le choix de torréfier nos cafés de manière artisanale, en petite quantité pour perdre le moins d’arômes possibles. En utilisant le nez, l’œil et l’oreille (et oui !).

Nous sélectionnons les cafés avec soin pour leur traçabilité et leur goût afin de vous proposer du bon café moulu ou en grain en fonction de votre cafetière. Avec à la vente, une dizaine de cafés de terroirs, pur arabica, du Guatemala, du Brésil, de Colombie, du Mexique, d’Équateur ou d’Éthiopie… ou des assemblages, tel le joli Arlequin.
À partir de cette matière première de qualité premium, nous réalisons une torréfaction artisanale sur place, avec un processus respectueux de la spécificité de chaque nature de grain. Ainsi, nos grains de café cuisent lentement mais sûrement comme, par exemple, pour un bon petit plat mijoté. Nous sommes adeptes des méthodes douces d’extraction pour réussir à dévoiler le parfum unique de chaque café.

Car l’art de la torréfaction repose sur la caramélisation progressive des grains de café vert, grâce aux sucres et à l’eau qui leur accordent leur belle teinte dorée à noir ébène selon la durée de la torréfaction.

C’est donc le parfum, la couleur, et enfin le craquement des grains de café sous l’effet des molécules aromatiques qui nous permettent de révéler les beautés gustatives de nos produits.

Une fois torréfié, chaque café peut alors être conditionné en sachets de grains ou faire l’objet d’une mouture qui magnifiera encore les arômes de nos cafés. Car notre seul objectif est de vous livrer un café d’exception.

J’ai toujours aimé les moments de partage et d’échanges. Ils ont souvent été liés au café que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle.

Tous ces cafés avec des copines, ceux pris à la machine à café avaient en commun, l’ambiance et cette envie de partager et de passer un bon moment. Mais quel dommage qu’ils ne soient pas toujours bons !

J’ai passé des années à côté d’une machine à café, jusqu’à ce que le destin me fasse un clin d’œil et me fasse dire : « et si c’était ça ? »
À ce moment-là, le petit grain de café est lancé. Il est encore dans sa cerise. Et si… En 2018, je rencontre Gloria de la Caféothèque pionnière dans le café de spécialité. Le grain de café a germé, c’est le déclic. Et pourquoi pas… Comment ?

En 2019, les feuilles sont de plus en plus grandes… Et les rencontres de plus en plus enrichissantes parce que le café a besoin de terreau, d’un terroir sain et riche pour pouvoir grandir. En poursuivant le chemin vers les Deux-Sèvres, je rencontre Philippe, passionné et passionnant, torréfacteur professionnel de la région Nouvelle Aquitaine. Il connaît son travail et m’apprend beaucoup sur les cafés en général, mais aussi sur la torréfaction artisanale. Je m’informe, je m’enrichis au contact d’autres professionnels, je tâtonne et je continue de me former à Lyon chez Mokxa (certificateur SCA), je pars à La Réunion pour voir ces plantations de plus près.

La tige devient plus costaude… et maintenant…

En 2020, j’y suis presque… Le virus comme la rouille sur le caféier me freine un peu. Une dernière formation au CIRAD, plus axé sur la botanique. Bien entourée maintenant, il ne faut plus hésiter… Les fleurs apparaissent.

Voilà tout ça porte aujourd’hui ses fruits…